LA PROTECTION SOLAIRE : L’INDISPENSABLE DE L’ÉTÉ
POURQUOI SE PROTÉGER DU SOLEIL ?
Selon le CIRC (l’agence de recherche sur le cancer de l’OMS), plus de 80% des cancers cutanés sont liés à une exposition excessive au soleil(1). Un chiffre qui varie selon les pays et selon plusieurs critères.
Par exemple, en Australie, le taux de cancer de la peau est le plus élevé au monde. Cela s’expliquerait principalement par trois raisons(2).
- Tout d’abord, l’Australie se situe près du trou de la couche d’ozone, impliquant un fort passage des rayons UV si bien qu’il convient de se protéger toute l’année, même par temps gris et en hiver.
- Ensuite, les australiens ont majoritairement un teint clair, un facteur important à prendre en compte par le biais des phototypes selon le classement de Fitzpatrick, établis en 1975. Ce dernier classe les types de peau selon leur couleur et leur sensibilité au soleil (cela dit, même un phototype élevé doit se protéger car le risque zéro n’existe pas) (3).
- Enfin, les jeunes australiens (12 – 17 ans) attachent encore énormément d’importance au teint hâlé sans appliquer une protection solaire adaptée. Au grand désarroi des dermatologues, les bains de soleil sans protection sont encore très tendances(4).
On ne vous le répétera jamais assez, évitez l’exposition aux heures d’ensoleillement maximum (entre 12h et 16h). Appliquez généreusement votre crème solaire en renouvelant l’application toutes les 2 heures. Vous pouvez d’ailleurs retrouver toutes les précautions et gestes essentiels sur cette revue de sante.gouv.fr.

PROTECTION SOLAIRE ET RÈGLEMENTATION
Lorsque l’on parle de crèmes solaires, il faut avoir en tête que selon le pays de commercialisation, le produit n’aura pas le même statut.
En Europe par exemple, une crème solaire est considérée comme un produit cosmétique, au même titre qu’une crème de jour, alors qu’aux États-Unis, elle a le statut d’un médicament vendu sans ordonnance, soit un OTC (Over the Counter) (5).
Par conséquent, les revendications ou encore les tests de mises sur le marché sont différents. Premier exemple flagrant : l’étiquetage.
En Europe 4 valeurs de SPF (Sun Protection Factor) ont été définies :
• SPF 50 + (très haute protection)
• SPF 50-30 (haute protection)
• SPF 25-15 (moyenne protection)
• SPF 6-10 (faible protection)
Contrairement aux États-Unis où il est par exemple possible de trouver une crème solaire SPF 33.
A noter par ailleurs que la Commission européenne rappelle de ne plus utiliser l’allégation « protection totale », « car aucun produit solaire n’offre une protection totale contre les rayonnements ultraviolets ».
Autre différence, aux États-Unis les filtres solaires sont séparés du reste de la liste d’ingrédients sous l’appellation « active ingrédients » avec leur concentration respective en %.

QUELLES DIFFÉRENCES ENTRE UVA et UVB ?
Lorsque l’on parle de SPF, on parle d’indice de protection contre les UVB. Pourtant les UVA sont aussi de la partie. Comment les différencier ?
Le rayonnement lumineux peut être divisé en plusieurs domaines selon son intensité en énergie. Nous sommes très familiers par exemple avec la lumière visible, les infrarouges et les UV.
Ce sont ces derniers qui causent à terme le plus de dommages sur notre peau.
Les UV peuvent être divisés en 3 sous-domaines :
- UVA (400 – 320 nm) : les moins énergétiques mais les plus pénétrants. Ils atteignent les couches inférieures de la peau et sont responsables du vieillissement prématuré par la génération de radicaux libres.
- UVB (320 – 290 nm) : ils ne sont filtrés que partiellement par la couche d’ozone. Ils atteignent donc la peau et sont responsables des coups de soleils voire des brûlures.
- UVC (290 – 200 nm) : les plus énergétiques et dangereux pour la santé. Heureusement, ils sont arrêtés par l’atmosphère et n’atteignent pas la surface de la Terre.

Même si les UVB sont responsables de la majorité des cancers de la peau, l’impact des UVA ne doit pas être négligé lorsqu’on parle de protection solaire.
Afin de protéger la peau sur un large spectre de rayons UV, la commission européenne recommande une protection UVA d’au moins 1/3 du facteur de protection solaire indiqué ainsi qu’une longueur d’onde critique d’au moins 370nm(5).
Toute marque respectant ces critères peut apposer un logo UVA sur son produit afin d’indiquer une protection sur un large spectre.

A ce jour, rares encore sont les marques (surtout les marques BIO) n’ayant pas pris en compte cette recommandation. Quelques exemples avec Clarins, Respire, Cattier ou encore Payot affichant le logo UVA.




FILTRES ORGANIQUES VS MINERAUX
Il existe deux grandes familles de filtres UV entrant dans la composition d’un produit solaire : d’un côté les filtres dits organiques, de l’autre les filtres dits minéraux. A savoir que les meilleures formules combineront les deux pour une protection optimale.
Les premiers absorbent les UV en les convertissant en chaleur, évitant ainsi leur pénétration dans le derme. Les seconds font plutôt office de « bouclier » reflétant environ 10% des rayons tel un miroir en plus de les absorber.
Pour développer une protection solaire sur le marché européen, 27 filtres sont autorisés dont 25 organiques contre seulement 2 minéraux (à savoir l’oxyde de zinc et le dioxyde de titane)(6).
D’un point de vue consommateur, les filtres organiques font actuellement l’objet d’une sorte de chasse aux sorcières et sont décriés pour leur potentiel irritant / allergisant chez l’humain ou encore leurs interactions néfastes avec le milieu aquatique. Nous reviendrons sur ce sujet un peu plus loin.
Ces filtres restent malgré tout très utilisés car ils permettent des formules fluides, très sensorielles et surtout très efficaces face aux UV.
En parallèle, les filtres minéraux deviennent de plus en plus populaires, notamment en cosmétique BIO car naturels. Pourtant, en raison de leur taille ces filtres épaississent les formules, rendent l’application bien moins agréable et surtout laissent des traces blanches.
L’utilisation de formes nano permet de réduire ces inconvénients, même s’ils pourraient en apporter de nouveaux comme leur pénétration dans l’épiderme ou leur impact sur le faune et la flore aquatique (7).
En général, les attentes du consommateur en termes de galénique conditionnent les formules présentes sur le marché en témoigne le succès de la brume ou du spray, ultra-fluide et facile à appliquer.
SE PROTÉGER OU PROTÉGER LES OCÉANS, FAUT-IL CHOISIR ?
Comme il est question de santé publique, il est primordial d’utiliser une protection efficace lors d’une exposition prolongée au soleil. Cependant, depuis quelques années, des chercheurs se penchent sur leur impact sur la vie marine, à priori non négligeable.

L’océan, cette forêt bleue cachée de nos yeux représentant 70% de la surface de la Terre et abritant (à notre connaissance seulement) plus de 250 000 espèces, reste malheureusement à ce jour très peu connu et reconnu (8).
Aujourd’hui et depuis maintenant quelques années, les consommateurs recherchent des cosmétiques ayant un faible impact environnemental. Cependant en creusant un peu, on se rend compte que le consommateur pense principalement aux impacts visibles tels que la déforestation due à la surexploitation de l’huile de palme ou encore à la pollution de l’air, privilégiant les produits à faible impact carbone. Petit à petit les consciences s’éveillent.
Ce n’est que très récemment (depuis 2008 environ, sachant que les premières protections solaires modernes ont vu le jour vers 1936) que les chercheurs se sont penchés sur l’impact de la dispersion des crèmes solaires sur la vie marine, et notamment sur les récifs coralliens (9).
LE BLANCHISSEMENT DES CORAUX
La couche supérieure des coraux est constituée d’organismes vivants, les polypes, qui vivent en symbiose avec des algues microscopiques, les zooxanthelles. Celles-ci leur fournissent des nutriments et leur confèrent aussi leurs coloris.
Une eau plus acide ou plus chaude, et les zooxanthelles « agressent » les polypes. Si l’absence des micros algues dure plus de quelques semaines, le corail blanchit et finit par s’éteindre par manque d’énergie.(10)

Le blanchissement des coraux n’est pas irrémédiable et ne conduit pas nécessairement à leur mort à condition que l’eau environnante retrouve ses caractéristiques (acidité, température) rapidement.
Ce phénomène a lieu dans un premier temps à cause du changement de température des océans, mais aussi en raison de bactéries causant des maladies, de la pollution et de l’acidification des océans, liées aux émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les composés présents dans les crèmes solaires viendraient accentuer ce phénomène (11).
QUELQUES CHIFFRES
Chaque année, ce sont près de 14 000 tonnes de crèmes solaires qui finissent dans nos mers et nos océans(12).
Il faut avoir en tête que ce n’est pas uniquement la crème solaire que l’on applique avant de baigner qui finit dans les océans. Lors de la douche, les résidus de crèmes solaires sont aussi emportés par l’eau de rinçage et finit dans les eaux usagées. Si bien qu’en 2017, l’Express, qualifie dans l’un de ses articles les crèmes solaires de « fléau des océans » (13).
Malgré tout, il ne faut pas oublier que le réel fléau des océans reste le réchauffement climatique. Selon le rapport du GIEC 2018, un réchauffement de 2 °C équivaut à la dégradation de près de 99% des récifs coralliens (14).
QUELS FILTRES SOLAIRES SONT REMIS EN CAUSE ?
Les filtres organiques sont les plus décriés du point de vue de l’impact sur l’environnement. Même si les filtres minéraux ne sont pas non plus si « innocents ».
De nombreuses études attestent de l’écotoxicité de certains filtres si bien que l’ECHA (Agence Européenne évaluant la dangerosité des produits chimiques) les a classés comme produits dangereux.
On retrouve notamment le 4-Methylbenzylidene Camphor (4-MBC), le Dioxyde de Titane, l’Oxyde de Zinc nano, l’Ethylhexyl Methoxycinnamate ou Octinoxate, l’Homosalate ou encore l’Octocrylène.
D’autres, classés comme potentiellement dangereux pour la flore marine, sont encore à l’étude et l’ECHA ne se prononce pas de manière aussi tranchée. Le Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine, le Butyl Methoxydibenzoylmethane ou Avobenzone, le Diethylhexyl Butamido Triazone ou encore le Drometrizole Trisiloxane sont concernés.
Et bien qu’ils soient toujours acceptés par la règlementation européenne, leur utilisation dans les produits diminue de plus en plus. Notamment du fait que les consommateurs sont de plus en plus nombreux à les rejeter.
Suite à ces publications, certaines institutions ont décidé de lutter fermement contre l’utilisation de ces produits. C’est l’exemple de l’état américain d’Hawaii. Afin de protéger ses eaux turquoise, le gouvernement a voté en 2018 puis mis en vigueur en janvier 2021 une loi interdisant l’utilisation de l’oxybenzone et de l’octinoxate dans les protections solaires vendues sur le territoire. D’après eux, ces deux molécules, largement présentes dans les crèmes solaires, sont susceptibles de nuire voire de détruire les coraux (11).
Cette restriction possède une limite qui n’est pas des moindres : les touristes ont le droit d’utiliser leur propre crème solaire, achetée à l’étranger si bien que l’utilisation de ces filtres n’est pas égale à 0.
Par ailleurs, l’oxyde de Zinc ou ZnO se retrouve dans certaines crèmes dites « reef safe » alors qu’il est classé comme « dangereux pour l’environnement aquatique », selon les critères du GHS (United Nations Globally Harmonized System of Classification and Labelling of Chemicals 2011) (7).
Dans ce cas, comment choisir sa crème solaire et comment faire la différence entre greenwashing et produits réellement « Ocean Friendly » ?
Malheureusement en Europe il n’y a pas encore d’harmonisation sur un label Ocean Friendly comme il peut en exister sur les produits biologiques liés au référentiel cosmos. D’un point de vue consommateur, il peut donc être assez compliqué de choisir sa protection solaire.
De nombreuses marques emboitent le pas pour des formules plus vertueuses et respectueuses de nos océans. Même s’il n’existe pas de référentiel officiel, la règlementation européenne demande au responsable de la mise sur le marché de prouver les allégations présentes sur son pack. Des tests doivent donc être faits sur les filtres solaires ou sur la formule finale.
QUELQUES EXEMPLES
Holidermie vient de sortir sa gamme HoliSun. Avec ses deux protections solaires SPF30 et SPF50 composés de filtres organiques « UV Eco & Sea Friendly », la marque s’engage pleinement dans cette nouvelle dynamique de limiter l’impact des crèmes solaires sur la vie marine. Le cocktail d’actifs choisi par la marque se vend comme ayant de très bonnes évaluations en termes de toxicité aquatique aiguë et chronique, de potentiel perturbateur endocrinien et de bioaccumulation.


Également, nous retrouvons les protections solaires des Laboratoires Biarritz. Engagée auprès de l’association Ocean Respect, cette marque fête cette année ses 10 ans. Ces 10 années leur ont permis de mettre au point des formules à la fois sensorielles et respectueuses de l’environnement.
Enfin, les leaders du marché s’engagent.
Dans le Groupe L’Oréal, la marque Biotherm vient de dévoiler le 8 juin 2021, jour de la journée des océans, sa campagne Blue Beauty, en faveur d’un meilleur avenir pour nos océans en plus de la signature d’un partenariat avec L’institut Océanographie de Monaco. Rappelons qu’en 2012, elle créait aussi le programme Water Lover, axée sur développement durable.
Biotherm possède également un lait solaire certifié Ecolabel Nordic Swann (l’une des normes d’éco-certification les plus élevées pour les soins solaires).
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Vichy et La Roche-Posay s’engagent également cette année avec deux solaires eco-conçus et respectueuses du milieu marin.


Terminons cette liste par un autre leader du marché, Avène et sa campagne Skin Protect Ocean Respect combinant à la fois les problématiques de santé liées au UV et la minimisation de leur impact sur l’environnement.
VIVRE EN HARMONIE AVEC L’OCEAN
Aujourd’hui de nombreuses marques s’engagent dans la tendance « Ocean Friendly » (devenant quasiment la norme pour pouvoir lancer un nouveau produit) laissant aux consommateurs un large choix de protections solaires.
Afin de différencier le vrai engagement de marque, le greenwashing ou encore le marketing de la peur, une attention particulière doit être portée aux listes INCI, à la tournure des allégations et à la communication de la marque. De nombreuses parutions presse comportent également des informations erronées tant le sujet des solaires est complexe.
Dernière remarque et réflexion : la notion d’« Ocean Friendly » fonctionne bien en anglais mais moins en français lorsque le terme « protection » des océans est utilisé. Le terme est sans doute un peu fort si l‘on garde en tête qu’en introduisant des matières premières dans l’eau (même si ces dernières sont inoffensives), nous perturbons cet écosystème. Nous ne protégeons pas l’océan mais nous devons finalement vivre en harmonie avec ce dernier. Ainsi, le terme « respect » des océans serait bien plus pertinent.
Sarah.
BIBLIOGRAPHIE
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- Garvin, T., Eyles, J. (2001). Public health responses for skin cancer prevention: the policy framing of Sun Safety in Australia, Canada and England Social Science & Medicine, 53, 1175-1189
- Armstrong, B.K., Anne Kricker, A. (2001). The epidemiology of UV induced skin cancer. Journal of Photochemistry and Photobiology B: Biology, 63, 8-18. Livingston, P.M., White, V., Hayman, J., Dobbinson, S.J. (2007). Australian adolescents’ sun protection behavior: Who are we kidding? Preventive Medicine, 44, 508-512.
- Couteau C., and Coiffard L., (2013). About Suncare Products, Highlights in Skin Cancer, Pierre Vereecken, IntechOpen, DOI: 10.5772/55411. Available from: https://www.intechopen.com/books/highlights-in-skin-cancer/about-suncare-products
- ÉTIQUETAGE DES COSMÉTIQUES : LES DIFFÉRENCES ENTRE LES ÉTATS-UNIS ET L’EUROPE, Ecomundo, https://www.ecomundo.eu/fr/blog/etiquetage-cosmetique-differences-europe-usa
- Solaires : sous la réglementation exactement. (2012, août, 13), L’Observatoire des Cosmétiques https://cosmeticobs.com/fr/articles/la-reglementation-cosmetique-18/solaires-sous-la-reglementation-exactement-1283
- List of uv filters allowed in cosmetic products, Annex VI(2021, novembre, 24), EC. Europa, https://ec.europa.eu/growth/tools-databases/cosing/pdf/COSING_Annex%20VI_v2.pdf [consulté le 19/06/2021]
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- Downs, C.A., Kramarsky-Winter, E., Segal, R. et al. Toxicopathological Effects of the Sunscreen UV Filter, Oxybenzone (Benzophenone-3), on Coral Planulae and Cultured Primary Cells and Its Environmental Contamination in Hawaii and the U.S. Virgin Islands. Arch Environ Contam Toxicol 70, 265–288 (2016). https://doi.org/10.1007/s00244-015-0227-7
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